Et si on pariait sur le retour des mascottes ?

La mascotte fût un élément incontournable de la communication des marques et entreprises. Mais à part quelques icônes intouchables comme le bibendum de Michelin, il faut avouer qu’on les trouvait jusqu’il y a peu un tantinet ringardes.

Et pourtant elles allient plusieurs avantages qui les replacent en tête dans la prise de paroles de nouvelles marques.

Elles rassurent et incarnent.

Avec son aspect « sympa » la mascotte a toujours été le porte-parole idéal entre la marque et son public. Tour à tour, facilitateur de discours technique (le petit bonhomme Ikea) ou d’un sujet austère (le monsieur tout vert de Cetelem) voir carrément désamorceur de craintes inexpliquées (le nounours Butagaz contrebalance parfaitement la peur de l’explosion )
Selon le sémiologue Jean-Claude Boulay : « Une mascotte permet de véhiculer de l'affect à travers une personnification et d'induire de la confiance en créant du lien et de la complicité. »
Ce pouvoir de rassurance et de complicité a toujours été un point fort des marques à mascotte. Mais quand on est une marque 100% digital - ce qu’on appelle « pure player » ça devient vital pour incarner et contrebalancer l’absence de point de vente physique. Le consommateur doit se sentir assez confiant pour commander un produit qu’il n’a jamais vu ou utiliser un nouveau service en ligne.

exemple : Homer la mascotte de Home.com un agent immobilier en ligne

 

Une solution adaptée au digital

Ok la mascotte c’est sympa et rassurant mais pourquoi miser sur elle ? 
À cause des réseaux sociaux bien sûr ! Et oui, encore eux ! 
Ce vecteur de communication, est un ogre : il veut de l’image, toujours plus d’image !
La mascotte est 100% digital compatible : elle permet au public d’identifier rapidement une image : au milieu du flot continu d'images sur Instagram, comment différencier la vache de la marque A avec celle de la marque B ? 
Il suffit de la dessiner et d’en affubler une des deux d’une paire de lunettes !

Exemple : le feed Instagram "Les deux vaches"

 

C’est en plus une solution relativement économique et pratique : votre petite star est toujours disponible et coûte moins cher qu’un tournage « en vrai ».

Plus globalement il faut avouer qu’elles sont idéales pour faire vivre une marque sur une multitude de supports. Une mascotte bien pensée est une source inépuisable de déclinaisons qui sauront marquer les esprits.

Elles peuvent être « stylées »

Cerise sur le gâteau l’illustration à la côte : il n’y a qu’à voir l’engouement pour le travail de certains artistes.

Alors ? On parie ensemble sur les mascottes ?






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